en France
On peut avoir recours à la médecine traditionnelle chinoise en tant que médecine complémentaire, sans la substituer à la médecine conventionnelle, pour de nombreux troubles, concernant par exemple :
On peut, on doit aussi avoir recours à la médecine traditionnelle chinoise avant d’être malade. La légende rapporte que dans la Chine ancienne, les médecins n’étaient pas payés si leurs patients tombaient malades. Ce qui est certain, c’est que la médecine traditionnelle chinoise repose avant tout sur le principe de prévention, le Yang Sheng, c’est-à-dire un ensemble de méthodes pour renforcer la constitution, prévenir la maladie, améliorer la qualité de la vie.
« Attendre d’être malade avant de se soigner, c’est comme attendre d’avoir soif avant de creuser un puits, ou attendre que la guerre soit déclarée pour forger les armes. » (Nei Jing - Su Wen, ≈300 avt. J.C.).
Le praticien de médecine traditionnelle chinoise n’applique pas un traitement prédéfini en fonction d’une maladie donnée. Un adage dit au contraire : « différentes maladies, même traitement ; même maladie, différents traitements ». Ainsi, pour ne citer qu’un exemple, au moins cinq dysfonctionnements énergétiques peuvent être à l’origine du symptôme des jambes sans repos, auxquels répondront au moins autant de protocoles de traitements différents.
En premier lieu, le praticien établit un bilan énergétique complet grâce :
En fonction du tableau spécifique à chaque personne, le praticien élabore un principe de traitement pour rétablir un état de fonctionnement harmonieux à l’intérieur du corps et dans sa relation avec l’extérieur.
Le traitement en lui-même aura recourt à une ou plusieurs des cinq branches de la médecine traditionnelle chinoise - la pharmacopée, la diététique, la stimulation des points d’acupuncture, le Qi Gong, les massages.
Plusieurs séances peuvent être nécessaires.
Le praticien donne de plus des conseils afin que chacun puisse prendre soin de lui-même pour améliorer sa santé, prévenir les maladies et prolonger sa vie.
L’un des concepts les plus importants de la médecin chinoise est celui de systèmes de méridiens. Les méridiens sont les voies de circulation de l’énergie et du sang. Ils forment un réseau cohérent qui relie entre eux tous les tissus et les structures du corps : la peau, les muscles, les os, les organes....
Il y a des portes privilégiées d'entrée aux méridiens : les points d’acupuncture.
La stimulation de ces points permet donc d’accéder à la circulation de l’énergie et du sang dans tout le corps et d’en corriger les déséquilibres qui sont à l’origine des troubles, des symptômes décrits par la personne venue consulter.
Des travaux menés dans le cadre de la science occidentale moderne ont montré que les points d'acupuncture présentent une très basse résistance au courant électrique et une plus grande densité du tissu conjonctif interstitiel du derme ; d’autres publications exposent comment des chercheurs ont pu faire apparaître des lignes continues fluorescentes le long des points d’acupuncture du corps, confirmant l’existence des méridiens.
Contrairement à l’idée que l’on peut avoir ici sur la médecine chinoise, ça n’est pas l’acupuncture qui en est la branche la plus utilisée, mais la pharmacopée.
La pharmacopée chinoise diffère de la phytothérapie occidentale. Les substances utilisées sont identifiées par plusieurs de leurs propriétés, en particulier leur nature leur saveur et leur tropisme (partie du corps vers laquelle va se diriger l’action de la plante). La nature - froide, fraiche, tiède, chaude - correspond à l’effet qui sera communiqué au corps (par exemple, on peut remédier à la fièvre avec des plantes de nature froide, tandis qu’un rhume à son stade initial, sans fièvre, sera traité avec des plantes tièdes pour chasser le froid). La saveur - acide, amère, piquante, douce, salée, insipide - entraine une dynamique dans le corps (par exemple, le piquant fait circuler l’énergie, mobilise et met en mouvement le sang ; il élimine les stagnations, favorise la sudorification et chasse les pathogènes en surface).
Les propriétés d’une même plante varient selon son mode de préparation (crue, cuite à l’eau, au feu, sautée au miel, au vinaigre, …).
Les produits de pharmacopée sont très rarement employés seuls. Au cours des millénaires, les grands médecins ont élaboré de très nombreuses formules et leurs nombreuses variations (les études modernes en ont répertorié jusqu’à 100000). Dans une formule, les ingrédients sont dosés précisément et sont hiérarchisés les uns par rapport aux autres avec une ou des plante(s) empereur(s) qui donne(nt) l’esprit de la formule, une ou des ministre(s) qui travaille(nt) pour l’empereur, renforce(nt) son action, un ou des conseiller(s), plantes qui n'ont pas de rôle principal mais sont dédiés au traitement des effets secondaires et, enfin, un ou des ambassadeur(s) qui assure(nt) le tropisme et harmonise(nt) les différents ingrédients de la formule entre eux si nécessaire.
Les produits qu’utilisent les praticiens en Europe proviennent de laboratoires européens, qui les garantissent exempts de polluants, de métaux lourds et de pesticides et ne faisant pas partie d’espèces protégées.
Hippocrate, médecin de la Grèce antique, considéré comme le « père » de la médecine occidentale, aurait dit « Que l’aliment soit ton premier médicament ». Le poète latin Térence aurait dit « la cuisine est la servante de la médecine ». Biǎn Què, un grand médecin chinois de l’Antiquité, aurait tenu des propos semblables déclarant, qu’en premier lieu il faut traiter la maladie avec les aliments et ne prescrire une formule de plantes que si la diététique n’a pas réussi à la guérir.
C’est parce que l’alimentation est conçue comme un moyen thérapeutique que l’on peut parler de diétothérapie.
Faisant partie intégrante des outils de la médecine chinoise, la diététique est soutenue par les concepts piliers de cette médecine : le Yin et le Yang, l’énergie, le sang, le Jing, les 5 éléments… Et comme le sont les substances de la pharmacopée, les aliments sont classés selon leur nature et leur saveur.
Le praticien est en mesure de donner des conseils pour soigner, améliorer le terrain en mangeant.
Le massage thérapeutique de la médecine chinoise est appelé Tui Na, du nom des deux manipulations couramment utilisées : Tui, qui signifie « pousser » et Na « saisir ». Mais ce massage englobe en fait une grande variété de techniques, classées selon leur forme, leur force et leur fonction et qui le différencient d’autres techniques de massage, tout comme le distingue le concept d’harmonisation de l’énergie sur lequel il repose.
En Chine des services entiers d’hôpitaux sont dédiés aux soins par le Tui Na.
Littéralement, " Qi " évoque le souffle, l'énergie qui chemine à travers les méridiens, mais aussi l'énergie d'une manière plus large, l'énergie de tout être vivant.
Gong c'est le travail, l'exercice.
Ainsi, en Qi Gong on travaille, à travers des mouvements doux, des étirements, des déblocages articulaires, l'énergie du corps avec l'intention de la libérer, de la mettre en circulation.
C'est au-delà d'une simple gymnastique, on pose la respiration, on se pose dans le corps, on calme son esprit pour une pratique globale et profonde.
Les séances peuvent être individuelles et/ou collectives.
Grâce à la stimulation des points d'acupuncture, au massage, à la moxibustion ou à la prescription de plantes, retrouver un bien être physique et émotionnel
hebdomadaires et hors vacances scolaires
Travail physique, énergétique et émotionnel avec le souffle, la posture et la pratique de mouvements doux et lents au rythme des saisons
Apprendre à faire face aux petits maux du quotidien avec les outils de la médecine traditionnelle chinoise tels que acupression, massage, moxibustion, qigong, infusion de plantes et diététique, pour reprendre en main votre santé
Pour une mise à jour santé et un redémarrage sur de bonnes bases